Un joyau particulier qui a captivé l’imagination des téléspectateurs est la simple phrase : « Continuez à nager ». Prononcé par Dory.
Même si « Continuez à nager » constitue littéralement une devise de survie pour Dory et ses amis aquatiques, ses implications résonnent bien au-delà des profondeurs océaniques.
La vie nous réserve souvent des bouleversements qui peuvent nous déséquilibrer, qu'il s'agisse d'un revers de carrière, d'une tragédie personnelle ou du stress simple mais accablant de la vie quotidienne.
L’expression témoigne également de l’importance de la persévérance. Réaliser des rêves ou atteindre des objectifs se fait rarement du jour au lendemain.
Émotionnellement, l’idée de « continuer à nager » peut se traduire par de la résilience. Les déceptions et les chagrins de la vie peuvent apporter du chagrin, mais ils ne doivent pas nécessairement nous définir.
Cette phrase est aussi un appel à l’adaptabilité. Dory ne nage pas inconsidérément dans une direction ; elle navigue à travers les récifs coralliens, évite les prédateurs et se fraye un chemin dans des labyrinthes.
À la base, l’expression « Continuez à nager » non seulement résonne en nous émotionnellement, mais est également étayée par diverses théories psychologiques et études de recherche.
Le concept de « mentalité de croissance » de la psychologue Carol Dweck s'aligne bien avec la philosophie « Continuez simplement à nager ». Un état d’esprit de croissance nous encourage à voir les défis.
La théorie de l'autodétermination, développée par Deci et Ryan, suggère que l'autonomie, la compétence et l'appartenance sont des facteurs essentiels à la motivation intrinsèque.
Les chercheurs dans le domaine de la psychologie positive s’intéressent depuis longtemps au concept de résilience, ou à la capacité de rebondir après un échec.
En thérapie cognitivo-comportementale (TCC), l'accent est souvent mis sur le changement d'état d'esprit pour influencer positivement le comportement. Le mantra « Continuez à nager » remplit une fonction similaire.
D’un point de vue neuroscientifique, le fait d’« avancer », même par petits pas, peut libérer de la dopamine, le neurotransmetteur du « bien-être ».