Appelez le faucon est une démonstration du génie littéraire de Maggie Steifvater. Elle a un talent unique avec les mots. Son style rend les mots comme neufs une fois de plus. Stiefvater nous rappelle que la langue n'est pas une affaire uniforme et qu'elle possède un large éventail de caractéristiques éblouissantes. Le langage de ce livre est expressif, charmant, suggestif et indépendamment le résultat de Maggie Stiefvater. Ses mots ressemblent à un tsunami d'humanité enfermé dans un symbolisme poétiquement brutal.

Je n'ai jamais été déçu par l'écriture de Stiefvater et Call Down the Hawk est l'une des illustrations, sinon la plus brillante, de son écriture. Cela ne devrait pas impliquer que sa narration n'est pas difficile à suivre. Pas maintenant. La façon dont Stiefvater décide de raconter cette histoire est incroyablement sinueuse. En effet, c'est un chemin qui sépare continuellement entre quelques personnages uniques, juste pour se retrouver à nouveau dans une multitude d'endroits différents. De plus, de manière enchanteresse, chacune de ces voies est couverte de révélations douillettes, d'observations révolutionnaires de l'instinct humain et de soi-même, et de la peur de l'obscur. Tout est surnaturel, mystique, donc très nébuleux.

J'aurais dû savoir mieux anticiper que "Call Down the Hawk" concerne strictement Ronan et Adam. Steifvater a toujours voulu raconter l'histoire de chacun de ses personnages. Vraiment, ce livre parle du rêveur Ronan, mais il y a différentes vies et histoires attachées à la sienne. Ainsi, le livre finit par être peut-être 25% sur Ronan et encore moins sur Adam. Call Down the Hawk concerne autant Declan, Carmen Farooq-Lane et Jordan Hennessy que Ronan.

Dès le début, j'étais un peu gêné qu'il n'y ait pas beaucoup de moments intimes entre Ronan et Adam, mais j'ai compris que c'était limité. Il y a une plus grande histoire à raconter. Ronan et les rêveurs sont poursuivis et les individus qui les poursuivent ont leurs propres rêves et peurs. De plus, au point focal de ceci se trouve une puissance cosmique sombre et approchante qui se resserre sur eux, contraignant tous les personnages à regarder l'obscur en face et à avoir extrêmement peur. La meilleure chose à propos de la narration de Stiefvater n'est pas seulement son écriture, mais sa capacité à faire en sorte que chacun de ses personnages paraisse si humain. Chacun a ses propres mystères, ses propres mauvais rêves, ses propres fantasmes, son propre poids à porter. Ils ont tous des discussions avec leur moi le plus profond pour explorer en plus le monde, leur réalité et leur but à l'intérieur de tout. Je peux ressentir chaque sentiment qu'ils ressentent.

L'auteur rend simple à ressentir pour Declan, qui a simplement besoin que son frère soit protégé; ressentir pour Carmen, qui a simplement besoin de paix; pour s'identifier à Jordan Hennessy, qui a besoin d'une vie propre à ressentir pour Ronan, qui souhaite garder ses fantasmes vivants et avoir une relation de travail avec Adam, sa famille et ses compagnons. Il m'a fallu un certain temps pour m'acclimater à ce nouveau projet de personnages, en particulier Jordan Hennessy, mais comme j'ai eu la chance de nager plus loin dans leurs profondeurs, j'ai fini par tomber sur chacun d'eux, quel que soit "de quel côté" ils étaient. . Ils sont dans l'ensemble si extrêmement humains qu'il est difficile d'ignorer tout ce qu'ils sont et de simplement les qualifier de « bons » ou de « mauvais ».

La fin est une prémonition et non sous aucune condition la fin que j'avais anticipée. J'ai peur pour Ronan et ses frères et sœurs, mais j'ai hâte de voir comment Ronan va gérer cette nouvelle terreur, ainsi que sa nouvelle association avec différents rêveurs et ses associations avec sa famille et Adam. Call Down the Hawk est fantastique et je l'adore en morceaux.

Podcast ( Call Down the Hawk : Par – Maggie Stiefvater )

Vous aimeriez aussi

La mort de l'auteur : par Nnedi Okorafor (critique de livre)

« Death of the Author » de Nnedi Okorafor est une fusion convaincante de fiction littéraire et de science-fiction, offrant une exploration profonde de la narration, de l'identité et de la dynamique complexe entre les créateurs et leurs créations.

Nous vivons tous ici : par Jojo Moyes (critique de livre)

Le dernier roman de Jojo Moyes, We All Live Here, plonge dans la dynamique complexe de la famille, de la croissance personnelle et des tournants inattendus que prend souvent la vie.

Nous ne nous séparons pas : par Han Kang (Critique de livre)

Le dernier roman de Han Kang, « We Do Not Part », est une exploration profonde de l’amitié, du traumatisme historique et de l’impact durable de la mémoire.