Blake Lively et Justin Baldoni, co-stars et producteurs de Ça se termine avec nous, sont empêtrés dans une bataille juridique qui a pris d'assaut le monde du divertissement. Le drame romantique, qui a adapté le roman à succès de Colleen Hoover, a fait face à des réactions négatives depuis sa sortie, mais la controverse s'est désormais intensifiée pour inclure des allégations de harcèlement sexuel, un environnement de travail hostile et une campagne de diffamation ciblée. Voici une analyse du procès et de son impact potentiel.
Aperçu du film et controverse initiale
Sorti avec des critiques mitigées, Ça se termine avec nous Le film mettait en vedette Blake Lively dans le rôle de Lily et Justin Baldoni dans celui de Ryle, un couple qui navigue entre amour et violences conjugales. Malgré les critiques concernant sa représentation de la violence domestique et la romantisation des relations toxiques, le film est devenu un succès au box-office et a ensuite rencontré le succès sur les plateformes de streaming. Cependant, son héritage est désormais éclipsé par des batailles juridiques et de graves allégations.
Les accusations contre Justin Baldoni
La plainte déposée par Blake Lively en décembre 2024 accuse Baldoni d'avoir créé un environnement de travail hostile et d'avoir adopté un comportement inapproprié sur et en dehors du tournage. Selon les rapports :
- Inconduite sur le plateau:Baldoni aurait tenu des propos à caractère sexuel, improvisé des scènes intimes sans le consentement de Lively et serait entré dans sa caravane sans y être invité alors qu'elle était déshabillée ou en train d'allaiter.
- Commentaires inappropriés:Le procès affirme que Baldoni a fouillé à plusieurs reprises dans la vie personnelle de Lively, y compris son mariage avec Ryan Reynolds et son poids, et a fait des remarques désobligeantes sur son défunt père.
- Contenu sexuel ajouté:L'acteur-réalisateur aurait ajouté au film du contenu sexuel inutile qui n'entrait pas dans le cadre du scénario approuvé de Lively.

Allégations de campagne de diffamation
L'une des révélations les plus choquantes concerne une campagne de diffamation ciblée contre Lively. La plainte détaille des SMS et des courriels obtenus grâce à une assignation à comparaître qui indiquent que Baldoni et son équipe ont embauché l'experte en relations publiques Melissa Nathan pour nuire à la réputation de Lively. Les principales allégations comprennent :
- Couverture médiatique négative:Discussions sur les histoires de plantation décrivant Lively comme une personne difficile à travailler, y compris des articles comme le Courrier quotidien« Blake Lively est-il sur le point d'être annulé ? »
- Présence en ligne manipulée:Un rapport de Terakeet, un consultant en marketing de marque, a révélé que 35 % des résultats de recherche Google pour Lively faisaient référence à Baldoni, suggérant un effort coordonné pour nuire à sa réputation.
- Campagnes de médias sociaux:Les professionnels des relations publiques auraient célébré la réaction négative contre Lively en ligne, avec un message déclarant : « C'est vraiment triste parce que cela montre à quel point les gens veulent vraiment détester les femmes. »
Déclaration et objectifs juridiques de Lively
En réponse à ces allégations, Lively a exprimé son espoir que le procès fasse la lumière sur les tactiques de représailles à Hollywood. Dans sa déclaration, elle a déclaré :
« J’espère que mon action en justice contribuera à lever le voile sur ces sinistres tactiques de représailles visant à nuire aux personnes qui dénoncent des comportements répréhensibles et à protéger les autres qui pourraient être ciblés. »
WME coupe les ponts avec Justin Baldoni
Au milieu de cette affaire, l'agence de représentation de Baldoni, WME, a rompu ses liens avec lui tout en continuant à représenter Lively. Cette décision fait suite à des rapports sur la mauvaise conduite présumée de Baldoni et son comportement de représailles, qui impliquent également le producteur de Wayfarer Studios, Jamey Heath, et le copropriétaire Steve Sarowitz.
Le rôle de Blake Lively dans le montage final du film
Malgré l'environnement tendu, Lively aurait travaillé avec Sony pour créer sa propre version de Ça se termine avec nous, en faisant appel à de nouveaux monteurs, à un compositeur et même en ajoutant une chanson de Taylor Swift. Sony a finalement opté pour sa version du film, en lui accordant un crédit de producteur. Cette évolution aurait encore plus tendu sa relation avec Baldoni.

Un héritage terni
La controverse entourant Ça se termine avec nous a probablement consolidé sa place comme l'un des films les plus controversés de l'année. Les critiques ont souligné que le marketing du film en tant que film romantique et ses scènes érotiques étaient en conflit avec les thèmes sensibles de la violence domestique. La bataille juridique complique désormais encore davantage son héritage, ainsi que l'adaptation prévue de la suite de Hoover, Cela commence avec nousBien que Baldoni ait déjà exprimé le souhait que Lively réalise la suite, le conflit en cours rend cette possibilité peu probable.
Quelle est la prochaine étape pour Lively et Baldoni ?
Alors que la procédure judiciaire vient de débuter, l'industrie et le public suivent de près l'évolution des allégations. L'équipe juridique de Baldoni a nié les allégations, les qualifiant de « fausses et scandaleuses », tandis que Lively continue de réclamer des comptes. Les comparaisons avec des affaires hollywoodiennes passées, notamment la bataille juridique de Johnny Depp et Amber Heard, soulignent la complexité de l'opinion publique et les ramifications potentielles pour la carrière des deux stars.
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